Projet de nouvelle Constitution : la leçon des choses de la Cellule pour la Promotion et de la Défense de la nouvelle Constitution

Le projet de la nouvelle Constitution qui est récemment passé par la Constituante qui a apporté 801 amendements sur les 194 articles épluchés par les parlementaires est sur toutes les lèvres. C’est de bonne guerre. Les gabonais piaffent d’impatience pour tourner la page de l’avant 30 août 2023, jour du « coup de libération » mené par le CTRI. Pour un Gabon nouveau à la suite du scrutin référendaire ne peut que susciter cet intérêt des gabonais de tous bords. Un projet de Constitution qui soulève quelques passions et alimente des conversations ici et là quant au choix à opérer le jour du vote.

Si à travers la lecture du projet de la Constitution passée au scanner de la Constituante, il y a que quelques compatriotes développent un discours à rebours de celui du plus grand nombre, notamment des autorités de la transition qui demandent au peuple de ne pas se laisser distraire ou abuser par certains beaux parleurs qui pencheraient pour le « non », le « oui » est dans tous les esprits. Les éléments de langage, de tout ce qu’on entend pensent que le vote du « oui » ne devrait souffrir d’aucun doute. Et certains trouvent le moyen de semer la confusion dans les esprits avec le projet de nouvelle Constitution.

C’est dans ce sens que la Cellule pour la Promotion et de la Défense de la nouvelle Constitution a fait une sortie le samedi 28 septembre, dans un hôtel de la place, situé au Boulevard Triomphal de Libreville, dans le 2e arrondissement de Libreville.Pour les responsables de ladite Cellule, non seulement il faut faire preuve de pédagogie auprès des Gabonais pour qu’ils ne se laissent pas abuser par des marchands d’illusions, mais également, leur sortie « fait suite aux récents événements macabres qui ont ponctué l’actualité de notre pays ces derniers jours avec la sortie maladroite de quelques individus dont les intentions pernicieuses de sabotage des actions du CTRI et de son président ne font plus mystère ».

Car, « dissimulés derrière un manteau de vertu et de patriotisme, ces compatriotes dénoncent avec empressement ce qu’ils qualifient de dérive autoritaire.Présentant ainsi le général-président Oligui Nguema comme un affreux monarque et le Gabon comme un pitoyable pays à la dérive ». Ils n’ont pas raté sans le citer, l’ancien repris de justice qui s’agite depuis un certain derrière son livre.

Bref !Au passage, Franck Ondo Metogho, l’orateur du jour, a, à l’attention des dénigreurs du CTRI, égrené toutes actions à forte tonalité sociale sur toute l’étendue du territoire, réalisées en l’espace d’un de pouvoir par les militaires. Et à ceux qui passent leur temps à geindre qu’il faut que le pouvoir revienne aux civils, Franck Ondo Metogho a déclaré : « (…). Pour revenir à l’idée du pouvoir aux civils, nous pensons qu’un tel retour ne peut s’envisager que par le biais des élections générales et ne peut donc pas se décréter.

Cela passe forcément par le vote du peuple. Il va sans dire qu’en l’absence d’un texte leur interdisant d’assumer les charges présidentielles ou de se présenter aux élections générales, il revient aux civils prétendant aux fonctions électives de se présenter aux suffrages populaires et de triompher. Tel est le sens à donner à cette déclaration du retour au pouvoir aux civils ».

Et que « s’agissant de la nouvelle Constitution en cours d’examen pour son adoption avant le vote référendaire, sur 194 articles que compte ce texte, seuls 4 font l’objet de critiques. Les 190 autres traitent notamment du social, des civils et lesquels n’intéressent pas nos compatriotes donneurs de leçons. Mais les articles querellés à forte connotation politique retiennent leur égotique attention. C’est dire le peu d’intérêt qu’ils manifestent à l’égard des aspirations bien profondes du peuple gabonais pour qui, certains, vit au-dessus de ses moyens », a ajouté Franck Ondo Metogho.

Lequel n’a pas manqué d’énumérer d’autres éléments de réponses quant au régime politique et autres, en disant que « (…). Nous vous avons brièvement présenté quelques raisons essentielles pour lesquelles nous accordons totalement notre confiance au CTRI et à son président courageux et clairvoyant, à qui nous demandons solennellement de persévérer dans la voie ambitieuse et prometteuse qu’ils ont décidée d’emprunter, celle de remettre notre pays le Gabon sur le droit chemin, sans se laisser distraire par ceux-là mêmes qui sèment le poison et répandent la peur ».

kevin aymard Lelengui

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