La tenue prochaine du « Dialogue national inclusif » est actuellement à la page et alimente des réactions tous azimuts, quant à son organisation. Les politiciens ne cessent de monter au créneau, pour des faits qu’ils jugent quelque peu anachronique dans la préparation de cette concertation nationale au sommet.
Après certains partis politiques et autres qui ont déjà donné leur position sur les préparations de cette grande messe à venir, le Mouvement de redressement national (MORENA) vient à son tour de se manifester. Ce parti relève que, la façon dont se prépare ce « Dialogue national » en amont, sans que tout le monde ne soit associé, est une mauvaise manière.
Le gouvernement de transition qui est à la manœuvre dans la préparation du « Dialogue national inclusif » est pointé du doigt par le MORENA. « (…). Le MORENA constate pour le regretter, une totale opacité tant dans l’organisation de la future concertation nationale notamment six mois après le ‘‘coup de salut’’ nous toujours le type et nature même de ces assises et la composition du présidium », indique-t-on du côté du « premier parti politique de l’opposition ». Lequel ajoute : « Pire encore, le gouvernement s’immisce dangereusement dans le choix des participants à cette grande messe. Aussi, le Mouvement de redressement national invite-t-il le gouvernement à faire preuve de transparence et d’inclusive dans l’organisation de ce dialogue ».
Sur un tout autre plan, le MORENA de se magner pour la réalisation des recrutements des compatriotes dans la Fonction publique, après qu’ils aient déposé leurs dossiers. « (…). Le MORENA invite le gouvernement de transition et le CTRI à faire en sorte que les commissions de recrutements qui seront mises en place lors des prochains recrutements à ne point tenir compte du critère d’âge. Car pour restaurer la dignité du gabonais, il faut qu’il travaille ».
Pour terminer, le MORENA réclame des autorités, la « dissolution » purement et simplement du PDG, « … parti qui a géré notre pays pendant près de 60 ans de main de fer et sans partage. Le Gabon est un pays béni des dieux et immensément riche est aujourd’hui un des pays où la population croupit dans la misère indescriptible, un sous-développement sans précédent ». Pire, pour exiger la « dissolution » de l’ancien parti au pouvoir, insiste le MORENA : « Le quotidien des gabonais demeure aujourd’hui une abomination entretenue par les enlèvements et séquestrations, les crimes rituels, les crimes économiques et financiers, les crimes socioculturels, l’homosexualité… »