La Police Judiciaire du chef-lieu de la capitale provinciale du Moyen-Ogooué, Lambaréné, a procédé le 06 mars dernier, à l’arrestation de deux trafiquants pris en flagrant délit de détention et de tentative de vente illégale de deux pointes d’ivoire sectionnées en six morceaux et d’une peau de panthère.
L’opération est le fruit d’une collaboration entre la Direction Provinciale des Eaux et Forêts du Moyen-Ogooué, la Direction de la Lutte Contre le Braconnage et les services de la Police Judiciaire de Lambaréné, appuyés par l’Organisation Non Gouvernementale Conservation Justice.
En effet, cette dernière a conduit à l’arrestation de deux individus en pleine tentative de commercialisation illégale de deux pointes d’ivoire et d’une peau de panthère. La vérification des identités permettra d’établir qu’il s’agit de deux jeunes hommes, de nationalité gabonaise. Tous deux reconnaîtront avoir été sur le lieu de la transaction pour vendre lesdites pointes et la peau de panthère.
Si lors de cette opération, un troisième suspect a été identifié par les éléments de la Police Judiciaire. Celui-ci sera, après interrogatoires, innocenté. Sa responsabilité n’a pas pu être prouvée dans le cadre de cette transaction. Présentement, les deux présumés trafiquants d’ivoire qui étaient gardés à vue dans les locaux de la Police Judiciaire de Lambaréné, ont été déférés à Libreville, pour la suite de la procédure judiciaire en cours.
Rappelons que les autorités gabonaises accordent une importance particulière à la bonne gouvernance et à la lutte contre les différents types de trafic, notamment des ressources naturelles. D’ailleurs, le 1er mars 2024, deux protocoles d’accord ont été signés entre le Ministère des Eaux et Forêts, l’Organisation Non Gouvernementale Conservation Justice, et les opérateurs forestiers Rougier et Somivab d’une part, GAW et la Fondation Lédéki Biodiversité, d’autre part. Ils permettront de mettre en place respectivement les Brigades Faune de Koumameyong, dans la province de l’Ogooué-Ivindo, et de Botosso, dans le Haut-Ogooué. Ce dispositif qui pourrait s’étendre sera d’un apport considérable pour la sensibilisation des populations locales et la gestion durable de la faune.