PDG: 15 Jours pour les Assises d’Autocritique et de la Refondation ?

Difficile à comprendre et surtout à avaler, la refondation du Parti Démocratique Gabonais (PDG) souhaitée par le secrétaire général par intérim Luc Oyoubi ne fait pas l’unanimité, plusieurs voies se lèvent pour dire non à cette pratique.

La publication par le Secrétariat Général par intérim du Parti Démocratique Gabonais (PDG), Luc Oyoubi, d’un chronogramme détaillé de la concertation censée refonder le parti, en quinze (15) jours des travaux, excluant la crème du parti, avec des bras cassés qui ont permis les douloureux événements du 30 aout 2023 favorisés par une bande d’amateurs, conduite par la Young Team dans laquelle, l’actuel Secrétaire Général par intérim émargeait en qualité de troisième homme fort après Cyriaque Mvouradjami et Steeve Nzegho Dieko, éloigne un peu plus les militants du PDG de l’objectif de refondation du Parti qu’ils se sont fixés depuis le renversement du pouvoir d’Ali BONGO ONDIMBA par Brice Clotaire Oligui Nguema et le CTRI .Cette attitude longtemps décriée par une opinion de plus en plus sceptique, ne surprend personne. Car, selon certaines indiscrétions, je cite:  » Le camarade Luc Oyoubi nous a habitués depuis six (6) mois à sa méthode souvent qualifiée de sectaire, cavalière et atypique. » En cumulant deux fonctions réputées incompatibles, le premier vice-président du Sénat se met irrémédiablement dans une situation qui ressemble à un casus belli qu’ Il aurait pu éviter en faisant un choix clair entre ses responsabilités au Parti et la haute et prestigieuse fonction de deuxième personnalité de la Chambre haute du Parlement de la Transition après Paulette Missambo, ancienne presidente de l’Union Nationale qui s’est désaissie de ses fonctions partisanes.

Cette attitude incompréhensibles et belliqueuse n’est pas sans rappeler les agissements de ses amis de la Young Team qui ont fini par emporter le pouvoir d’Ali BONGO ONDIMBA, que l’ancien député d’OKONDJA s’acharne à perpétuer. Tout ceci devrait amener les militants du grand parti de masse à siffler la fin de la récréation, à demander tout simplement son départ de la tête du Parti afin de mieux préparer la refondation qu’ils appellent de tous leurs vœux.Au-delà de son caractère indispensable, indiscutable, nécessaire et donc opportun , la concertation annoncée par le Secrétaire Général par interim, devrait obéir à des préalables qui sont entre autres : son caractère inclusif; son organisation après le Dialogue National Inclusif afin d’ intégrer les nouveaux contours issus de ces assises historiques; sa conduite par un nouveau Secrétaire Général par interim pour s’arrimer à la pratique devenue, qui fait qu’un chef de Parti ne soit pas membre d’un organe de la Transition. C’est le cas de ( Paulette Missambo, Barro Chambrier, Gervais Oniane……) pour ne citer que ceux là. L’adoption des actes issus de ses assises lors d’un Congrès extraordinaire « inclusif » dont le seul point serait la refondation du PDG .Bon nombre des militants disent non à toutes formes d’amateurisme d’improvisation et d’exclusion afin de sauver leur parti et lui donner une nouvelle chance.

A affaire à suivre…

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