Nouveau rebondissement du dossier Corail Construction Equipement, après les différentes sorties en 2019, sous le régime Ali Bongo Ondimba, sans suite favorable, cinq (05) ans après les ex -employés de la dites société ne sont pas toujours rentrés en possession de leurs droits légaux.
Nouvelle sortie, Nouveau rebondissement. Les employés de la société Corail Constructions Equipements, seraient mis aux oubliettes ? La question mérite d’être posée, comment comprendre qu’à liquidation de ladite entreprise, aujourd’hui cinq (05) ans, ses derniers (116 employés nationaux et expatriés) réclament toujours leurs droits, et les dix-sept (17) mois de salaires impayés. « La société Corail Construction a un moment donné n’était plus en mesure de payer les salaires, on a eu 17 mois d’arriérés de salaire, et n’arrivait plus aussi à répondre au niveau des cotisations vis – à – vis de la caisse. La direction nous avait convoqué à une séance de travail, pour nous expliquer qu’elle veut fermer, en payant les droits des travailleurs, nous nous sommes rapprochés au de l’inspection du travail avec la direction et ont signé une convention avec l’employeur qui est Corail Constructions Equipements. Par la suite, la direction nous a fait comprendre encore que l’Etat devait des dettes antérieures au montant de 16 milliards. La même direction a eu à travailler avec la Task force que l’Etat gabonais actuel a mis en place pour voir quelles sont les dettes qui peuvent être retenues, ce qui a été fait, mais c’est parti de 16 à 4 milliards, en ce moment le personnel attend toujours le paiement de ses droits », souligne l’un des ex employé.
Les laissés pour contre de Corail Constructions Equipements ne savaient plus à quel saint se vouer surtout après avoir épuisé toutes les voies de recours. « Depuis fin 2019, on est délaissé à nous même, nous avons fait des courriers adressé à monsieur Bilie – By- Nze, il était Premier Ministre, à monsieur le Président de l’Assemblée, à madame le Président du Sénat, jusqu’aujourd’hui, rien, nous avons des accusés de réceptions », a martelé un autre au passage.
Tout un flou confondu, le dossier pourtant engagé par le régime sortant, aujourd’hui tout semble être rangé dans les tiroirs obscurs, d’où cet appel « au messi. » « Monsieur le Président de la Transition, nous ne réclamons tout simplement que le paiement de notre argent, on ne sait pas ce qui se passe au niveau de la Task Force, avec la dette, la Task Force a fait tout le travail, tout est propre, on n’attend plus que le paiement de notre argent. La convention est où? Signé par notre directeur financier monsieur Sané, mais qui l’a bloqué entre la Task Force et la dette? Monsieur le Président de la République vous avez dit, vous êtes là pour la restauration de la dignité des gabonais, la dignité qui a été longtemps bafoué, nous implorons sérieusement votre clémence. On a déjà perdu quatre (04) de nos collègues », a t-il ajouté.
Aujourd’hui, ces pères et mères de famille ont décidé de squatter ces lieux, n’ayant plus, pour certains, ou aller. L’espoir de mettre au clair ce dossier est désormais rivé vers les nouvelles autorités de la Transition.