Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a présidé, ce mardi 23 janvier 2024, à l’ouverture de la rentrée de la Cour Constitutionnelle. Dieudonné Aba’a Owono, chef de la Cour de Transition, a exposé les actions de l’institution et encouragé la réflexion sur des réformes pour garantir l’intégrité des futures élections.
C’est en présence du Président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema et des membres du gouvernement que l’audience solennelle de rentrée de la Cour constitutionnelle pour l’année 2024 a eu lieu ce mardi 23 janvier 2024 à Libreville. Le président de cette institution Dieudonné Aba’a Owono, au cour cette cérémonie solennelle a évoqué les activités de la haute juridiction depuis sa mise en place, avant d’énoncer les perspectives d’avenir avec le dialogue national et les élections en ligne de mire. Au plan juridictionnel, la Cour a rendu une trentaine de décisions depuis le début de la période de transition, dont les plus importantes sont contenues dans le rapport d’activités. Il s’agit notamment de celle relative à des requêtes émanant à la fois de certains citoyens et de nombre de partis politiques en annulation des décrets portant nomination respectivement des membres du Sénat et des membres de l’Assemblée nationale de la Transition. « Cette décision a été d’une importance capitale en ce qu’elle a permis d’éviter une situation de paralysie résultant du blocage des institutions parlementaires dans leur fonctionnement régulier.» A souligné le président de la Cour Constitutionnelle de la Transition Dieudonné Aba’a Owono.
Sur le plan institutionnel international, la Cour constitutionnelle de la Transition a rapidement trouvé sa place parmi ses pairs et confirmé la tenue des engagements internationaux du Gabon en ce domaine. Toutefois, le président de l’institution, a insisté à plus de responsabilité, de bravoure pour les assises nationale qui se pointent désormais à l’horizon et qui devraient sans doute, la nouvelle démocratie dans au Gabon. « que vous tous, futurs animateurs de ces Assises ne perdiez jamais de vue, qu’il nous faut, loin du tumulte, des émotions, des pressions extérieures ou du banal mimétisme, puiser dans nos racines profondes afin de valider le modèle le mieux à même de nous préserver de toute déchéance pour les prochaines décennies.» A déclaré le président de l’institution.