Un élève du Lycée Technique National Omar Bongo, pris en flagrant délit de cascade par les agents de la sécurité scolaire. Au regard des faits, ce phénomène, malgré les différentes sensibilisations est loin de prendre fin.
Les habitudes ont la peau dure, quelques jours après la descente des responsables de la sécurité judiciaire au Lycée Technique national Omar Bongo (LTNOB), pour sensibiliser les apprenants aux dangers de la cascade, le phénomène persiste encore. La preuve, lundi 22 janvier 2024, un élève de la première a été pris en flagrant délit. « Nous allons traquer les cascadeurs sous toute leur forme avec nos petits moyens, mais en restant dans notre environnement. Lorsque les cascadeurs sont sur la voie publique, il nous est difficile d’intervenir. Mais Dieu merci avec les vidéos, des images, une fois à l’établissement, on ne laissera pas un seul cascadeur tranquille tant qu’ils sont ici au lycée Technique Omar Bongo. Notre opération est d’identifier tous ceux qui ont participé aux cascades le vendredi dernier. Et malheureusement, notre élève de ce matin (lundi 22 janvier), qui sait déjà la sanction n’a pas eu assez de temps pour dissimuler l’épreuve et de se défaire de ce mauvais comportement. » » A déclaré le proviseur de cet établissement Eric Bekale Be Ntoutoume.
Le phénomène date depuis plusieurs décennies, et cela malgré les accidents mortels enregistrés, une pratique considérée comme un jeu pour les jeunes. « Il y a un mois de cela les responsables de la sécurité judiciaire sont arrivés ici pour sensibiliser les élèves par salle de classe, disant, si ça se répète nous les responsables de la voie publique, on va prendre les mesures drastiques. Alors ça s’est calmé un peu, mais au bout d’un moment, le phénomène a repris. Le naturel a repris le devant, les protagonistes sautent du bus par là-bas et ils vont renter par les issus non reconnus. Qu’est-ce qu’on fait? Nous avons les éléments par lesquels nous les identifions, soit la ceinture, soit la couleur de chaussure ou bien la cagoule rouge comme vous venez de voir le jeune. » A souligné Terence Stéphane Lende, agent de la sécurité scolaire.
Devant la persistance de ce phénomène, qui a déjà endeuillé plusieurs familles, le ministère de tutelle ainsi que celui des forces de Défense et Sécurité se doivent de redoubler d’ardeur et de vigilance, les parents également interpellés afin de jouer leur partition.