La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a procédé ce mercredi 17 janvier 2024 au lancement d’une opération de contrôle et de mise en conformité des branchements et installations électricité et eau potable dans le nord de Libreville.
C’est à Akanda au nord de Libreville, dans le deuxième arrondissement que les équipes de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) se sont déployées ce mercredi 17 janvier à la Cité Alhambra (logements sociaux). Au sein de cette cité placée sous l’autorité de la Société nationale immobilière (SNI), l’entreprise a lancé son opération de contrôle et de mise en conformité des branchements et installations électricité et eau potable dans le Grand Libreville. « Un programme qui nous permet de mettre en conformité nos installations, de voir en même temps le principe des impayés, mais surtout de remettre à niveau toutes les installations que nous avons sur le Grand Libreville», a souligné Eugène Bourdette, le chef de département commercial de la SEEG.
Cette opération se lance après un constat fait par la Seeg, une fraude sur ses différents réseaux de distribution d’eau potable et d’électricité, tant à Libreville que ses environs.
Absence de plomb ou de scellés sur les compteurs et de phases sur les compteurs triphasés, branchements directs au réseau, compteurs inversés, compteurs déposés dans SINGA, mais toujours actifs sur le terrain, «compteurs magasin non historisés», numéros de compteurs effacés volontairement, embouts détériorés, extensions frauduleuses ou réseaux pirate. Autant de délits qui motivent cette opération de la SEEG à voir le jour dans cette partie du grand Libreville. «Pour des raisons de sécurité nous allons devoir vraiment remettre à niveau. C’est-à-dire que les câbles qui traînent ici et là qui présentent un danger manifeste pour les clients, nous allons le retirer», a-t-il expliqué.
C’est plus d’une dizaine de compteurs qui ont été épinglés ce jour. «On a des magasins audits, ça veut dire que ces compteurs n’ont plus le droit d’être sur le terrain, on les déplacés. Il y a des compteurs qui reviennent de Bel-Air alors qu’ici on est à Angondje et ces compteurs ne peuvent pas être facturés. C’est pourquoi nous les déposons et nous laissons des bandes de coupure pour permettre aux clients de se rendre à la SEEG», declaré Ibouli Nziengui, un agent de contrôle de la Seeg.
En matière d’eau, plusieurs anomalies ont aussi été détectées, cette opération ne compte pas s’arrêter uniquement dans la commune d’Akanda.