Le communiqué de l’hôtel de Ville de Libreville il y a quelques jours annonçant une nouvelle opération « Libérez les trottoirs » semble créer une peur auprès des petits commerçants exerçant en bordure de route.
Libreville et ses environs s’apprêtent à vivre une nouvelle opération de restauration du domaine routier communément appelé » Libérez les trottoirs « . Le communiqué de l’hôtel de Ville de Libreville crée des remous auprès des petits commerçants dit » débrouillards ». A l’unissant, banderoles à l’appui, les premières cibles réunies derrière leur syndicat l’entendent très mal. « Aujourd’hui le syndicat les » débrouillards » du Gabon nous sommes rassemblés ici en lieu mythique pour interpeller nos autorités de la Transition et en même temps le délégué spécial de la mairie de Libreville, il y a de cela deux (2) semaine le délégué spécial a fait passer un communiqué selon lequel il y aura dans les tous prochains jours une opération « libérez les trottoirs » dans Libreville, alors le syndicat des débrouillards tient déjà à féliciter le délégué spécial pour cette initiative parce que nous même en tant que citoyen de cette ville nous constatons que la ville est salle, et en même temps et au même nous voulons demander au délégué spécial que l’opération Libérez les trottoirs nous souhaitons que ça se passe d’une manière réussite d’une manière apaisée. » A déclaré le président du syndicat des débrouillards.
Une anarchie qui nourrit des milliers des gabonais, en majorité des jeunes qui ont choisi la friperie et autres petits métiers comme activités génératrices de revenus. Des jeunes qui ne demandent qu’à être redéployer dans les marchés dont la construction est toujours reléguée au calendrier grec. « On nous chasse, on ne nous trouve pas de solutions. Nous avons envoyé les montures de proposition au sénat, à l’Assemblée nationale, à la Présidence et même à la Primature et nous pensons qu’en tant que débrouillards nous aussi nous avons quelque chose qui peut nous amener notre essor vers la félicité. » A ajouté un jeune commerçant.
Mettre fin aux marchés anarchiques et spontanés dans le grand Libreville, une équation difficile pour la municipalité, qui visiblement à briller par un pilotage à vue. Sinon comment comprendre que depuis près de deux (2) décennies aucun marché n’est sorti de terre à Libreville, ville où le nombre de commerçants anarchiques est pourtant galopant. A quoi servent finalement les statistiques au Gabon ? Gouverner c’est prévoir dit-on au regard du décor, l’on peut donc se permettre de dire que le Gabon a manqué de gouvernants.