Sans clôture depuis quelques années, l’école publique de Ntoum 1 serait désormais livrée à une grande insécurité. Les responsables appellent la tutelle à jeter un regard particulier.
Circonscription scolaire de l’estuaire, école publique de Ntoum 1, une passoire, aucune franchise n’est visible. En effet, cela fait des lustres que la clôture de l’établissement effondrée n’a jamais été réhabilité. Depuis lors, cette école ne garantit plus la sécurité auprès de deux milles écoliers. Le surveillant général a du pain sur la planche. « L’établissement est perméable, pour le fait d’avoir appris ici dans les années antérieures, on a connu un meilleur établissement bien sécurisé parce qu’il y avait la barrière. Et je dirai que les coins qui ne sont plus sécurisés aujourd’hui ont été détruits peut-être par les riverains parce que l’école a été sécurisée par le passé. Parfois c’est des malades mentaux qui circulent, parfois c’est la matière fécale qu’on retrouve le matin quand les enseignants arrivent dans les salles de classe, parfois les gens viennent faire des pratiques fétichismes dans l’établissement puisque personne ne surveille. Si on peut faire un effort de mettre la barrière.» A souligné le surveillant général de cette école.
Profitant de la situation, le titre foncier de l’établissement est progressivement rongé par le voisinage, dont les habitations chaque année se confondent au bâtiment de l’école. En 2023, une école communale sans clôture, ça sonne très mal.