A la demande des autorités Gabonaise et Congolaise, la Banque Africaine de Développement (BAD) va soutenir la mise en œuvre du « Projet d’Aménagement de la Route Ndendé – Doussala – Dolisie et de Facilitation du Transport sur le Corridor Libreville – Brazzaville – Pointe Noire » qui vise l’amélioration des infrastructures de transport au sein des pays membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), conformément au Plan Directeur Consensuel des Transports en Afrique Centrale (PDCT-AC).
«La mise en place de toutes les diligences, afin de faciliter la mission du cabinet et permettre la disponibilité des études techniques et architecturales le plus rapidement possible et le paiement des indemnisations dans le cadre des expropriations, avant le démarrage des travaux qui ne devrait pas intervenir avant septembre 2024», précise un communiqué du ministère de l’Economie parvenu à l’AGP.
Le ministre Mays Mouissi a indiqué tout mettre en œuvre pour que les travaux de cette route prioritaire, qui rentrent dans le cadre du Projet d’Appui au Secteur des Infrastructures au Gabon (PASIG), puissent démarrer dans des délais raisonnables.
Du point de vue environnemental et social, le projet est classé dans la catégorie 1, au regard de la nature des travaux à entreprendre, de la taille et de l’envergure du projet, ainsi que de ses effets potentiels directs et indirects. L’exécution du projet nécessite la libération des emprises de la route Ndendé – Doussala – Dolisie et du site du Poste de Contrôle Unique Frontalier (PCUF). 1024 personnes affectées par cette libération d’emprise vont ainsi perdre : 254 bâtiments, 4886 arbres (fruitiers ou pas) et 1106 tombes.